Mercure de France
15 avril 1905.
Croquis parisiens, A Vau-l’eau et Un Dilemme, par J.-K. Huysmans. La réedition des bons ouvrages est un leçon nécessaire. Ils prouvent que certaines choses ont été dites de façon péremptoire et qu’il est inutile de mal copier les violences de langage de ceux qui surent parler à temps des maux de leur époque. L’hypocondrie de M. Folantin domine tout un monde d’écrivains, mais moins heureusement que M. Folantin lui-même puisqu’elle le rendit raisonnable. Je me souviens qu’on disait jadis : « On mange trop et si mal dans A Vau l’eau. » Hélas ! de nos jours, Messieurs les auteurs font pires : ils remâchent !
RACHILDE.